Monique Therrien

Un de mes fils est un grand voyageur.  Son absence m'a inspiré cette composition que je ne parvenais pas à terminer sans savoir pourquoi. À son retour, j'ai réalisé qu'elle restait inachevée, comme si le fait de la finir allait lui porter malchance. Des retouches majeures s'imposaient! À coups de sableuse s'il le fallait!

C'est comme si, en enlevant toutes les couches de peinture qui s'étaient superposées au fil des mois pendant son absence, j'avais ainsi retiré toutes les couches d'inquiétude accumulée.  Le tableau a enfin trouvé la légèreté qu'il n'avait jamais eue.